On parle de trouble du spectre de l’autisme (TSA), car le terme d’autisme recouvre une réalité très large, très variée et très hétérogène. Chaque personne peut se situer à des degrés différents dans le spectre de l’autisme, selon la fréquence et l’intensité de ses particularités.
Ainsi, certains vont beaucoup parler alors que d’autres auront des difficultés d’expression, certains auront besoin de temps pour réaliser des apprentissages alors que d’autres vont parfaitement les maîtriser.
La façon dont l’autisme se manifeste est très variée en raison de la multitude des symptômes, du degré d’autisme présenté, des pathologies et troubles éventuellement associés, de la présence ou non d’une déficience intellectuelle, etc.
Si la nature et l’intensité des troubles varient selon les personnes, elles évoluent aussi au cours du temps chez une même personne, et peuvent également être différente selon les accompagnements proposés.
Les signes d’alerte majeurs du TSA sont, quel que soit l’âge :
- Un décalage dans le développement de l’enfant, notamment en termes de communication sociale et de langage.
- Une régression des habiletés langagières ou relationnelles.
Plus précisément, chez le jeune enfant, on peut remarquer :
- L’absence de babillage, de pointage à distance ou d’autres gestes sociaux pour communiquer à 12 mois et au-delà (faire coucou, au revoir, etc.).
- L’absence de mots à 18 mois et au-delà.
- L’absence d’association de mots (dans le but de créer une phrase) à 24 mois et au-delà.
En détectant tôt (vers 18 mois) un TSA, il sera possible de mettre en place une série d’interventions précoces, et donc de permettre un développement harmonieux de l’enfant.